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  • 53'
  • Auteur : Mahura Dubois
  • 19-03-2025
  • Master : 3616

AMANDINE FLORES, MORTE DE FAIM A 13 ANS | Enquêtes criminelles | W9

C’est l’affaire qui a bouleversé la France en ce début d’année 2025. Devant la cour d’assises de Montpellier (Hérault) vient de se tenir un procès qui restera marqué dans les esprits et provoquera peut-être enfin une prise de conscience en ce qui concerne les maltraitances infantiles.

Amandine Florès, 13 ans, est morte dans d’atroces conditions le 6 août 2020 à Montblanc, à une dizaine de kilomètres de Béziers. La jeune fille a succombé à un arrêt cardiaque causé par une privation extrême de nourriture. Lors de son décès, elle ne pèse que 28 kilos pour 1 mètre 55.

Depuis son plus jeune âge, l’adolescente est victime de maltraitances infligées par sa mère, Sandrine Pissarra. Cette dernière aurait développé une véritable haine envers sa fille, dont le seul tort aurait été de ressembler à son père.

En mars 2020, alors que débute la pandémie de COVID-19, l’annonce du confinement scelle le sort d’Amandine. Lorsque la collégienne, scolarisée en internat, est contrainte de revenir chez sa mère à plein temps, elle aurait alors fait à une surveillante une déclaration glaçante : « Je vais mourir. » Et en effet, Amandine aurait été enfermée dans un cagibi, sans nourriture, et subi violences et humiliations sans que personne ne lui vienne en aide. Sa mère avait même installé une caméra pour pouvoir la surveiller.

Mais alors comment une mère de famille a-t-elle pu autant s’acharner sur sa propre fille ? Et comment a-t-elle pu lui faire endurer de telles horreurs pendant toutes ces années sans jamais être inquiétée ? Pourquoi, malgré plusieurs signalements, Sandrine Pissarra est-elle parvenue à tromper les services sociaux ?

Pour « Enquêtes criminelles », Frédéric Florès, le père d’Amandine, prend la parole. Dévasté par ce qui est arrivé à sa fille, il veut aujourd’hui se battre pour qu’un tel drame ne se reproduise plus jamais.

À l’issue des audiences, la mère d’Amandine a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité assortie de 20 ans de sûreté pour actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort. Son beau-père Jean-Michel Cros a, quant à lui, écopé d’une peine de 20 ans de prison pour privation de soins et d’aliments et non-assistance à personne en danger.

 

 

 


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