- 90'
- Auteur : Rémy Vincent
- 02-11-2014
- Master : 2385
-
Partagez !
Faux Chômeurs, évadés fiscaux, patrons escrocs : ils nous volent 80 milliards ! | M6 | Zone Interdite
Alors que le déficit public de la France s’élève cette année à 90 milliards d’euros, la fraude aux allocations et l’évasion fiscale coûtent presque autant à l’État : 80 milliards d’euros ! Les fraudeurs ont des profils très différents : des particuliers qui cachent leur argent à l’étranger, des patrons-escrocs qui montent des arnaques pour échapper aux taxes, des chômeurs qui abusent de Pôle Emploi. Comment l’État parvient-il à lutter contre ces tricheurs ? Et surtout à récupérer les sommes colossales qui lui échappent ? Avec la fin du secret bancaire en Suisse, les Français qui y avaient dissimulé leur argent voient leurs avoirs bloqués. Du coup certains tentent aujourd’hui de rapatrier leur cash, et sont dans la ligne de mire des services des douanes. Durant des mois les enquêteurs pistent les fraudeurs, et ça paie ! Leurs coups de filet leur permettent parfois de mettre la main sur des centaines de milliers d’euros en liquide et les fautifs repartent les poches vides ! Si la Suisse n’est plus aussi accueillante pour les comptes cachés, nous avons découvert les nouvelles filières de l’évasion fiscale. Certaines, particulièrement étonnantes, ont pignon sur rue, à deux pas du ministère de la Justice et, comble de l’ironie, s’offrent même des spots de publicité à la télévision. Autre manne qui échappe à l’État : les taxes que doivent payer les entreprises. Ne pas déclarer ses salariés est un grand classique, mais certains patrons sans scrupules montent des arnaques bien plus sophistiquées. Révélations sur les méthodes qui leur permettent de flouer l’État, et de percevoir indûment des sommes considérables. Du côté de Pôle Emploi ce sont les faux- chômeurs qui creusent le déficit : ils se la coulent douce aux frais du contribuable. À coup de fausses déclarations nous avons découvert que certains vivent très confortablement à l’étranger en percevant des allocations auxquelles ils n’ont plus droit. Nous avons mis au jour des abus rocambolesques : notamment un ministre bulgare qui perçoit sans complexe des allocations chômages versées par Pôle Emploi.